« Le DIY c’est quelque chose qui a toujours fait partie de nous, de la manière avec laquelle on crée depuis 10 ans maintenant, avant même de faire de la musique notre métier. On aimait déjà créer sans barrières, faire les vidéos nous-même ou avec des amis, les partager avec nos propres moyens et croiser les doigts.
En 2013, on a découvert le monde des majors, des équipes qui sont là pour développer ton projet, pour le promouvoir. Ça n’a pas été une mauvaise chose. Bien que les contraintes que ça impliquait nous pesaient beaucoup moralement, on a beaucoup appris. Mais on crée énormément, et on a besoin de partager d’avantage. C’est pourquoi on a préféré continuer notre route seuls.
Forcément cela implique d’être sur tous les fronts
On a une vraie liberté de création, de timing, de choix des personnes avec qui on travaille, de choix dans les stratégies. Mais forcément cela implique d’être sur tous les fronts, de la création, jusqu’à la distribution, la promotion, et ce, sans les moyens que peut apporter un label. Mais c’est avant tout ce choix de liberté qu’on a fait pour le moment, pour développer notre projet sainement. Et peut-être qu’un jour on refera appel à un label pour nous aider à pousser notre musique plus loin, mais pour nous, un projet doit avant tout exister seul, avoir une base forte et stable, pour avoir une chance d’avoir un avenir. »
Merci à Lunis pour leur témoignage.
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